Il faut se déplacer jusqu’à San Mauro Pascoli, près de Rimini en Italie, pour comprendre que Gianvito Rossi est avant tout une histoire de famille.

Tout commence avec Sergio Rossi, le p&egrave;re, dont on n&rsquo;a plus besoin de rappeler la success story. C&rsquo;est lui qui nous accueille avec fiert&eacute; dans la manufacture : son fils a parfaitement repris le flambeau.

Mais c&rsquo;est son petit-fils, donc fils de Gianvito, qui nous fera la visite, tandis que sa fille, qui n&rsquo;a pas encore termin&eacute; ses &eacute;tudes, travaille d&eacute;j&agrave; aux c&ocirc;t&eacute;s de son assistance personnelle&nbsp; et ne devrait pas tarder &agrave; rejoindre officiellement la marque. &laquo; Quand vous travaillez en famille, vous partez avec de s&eacute;rieux atouts, car vous connaissez par coeur l&rsquo;histoire de la maison, et &ccedil;a c&rsquo;est tr&egrave;s important. Mon p&egrave;re m&rsquo;a beaucoup appris et je ferai pareil avec mon fils s&rsquo;il le souhaite. C&rsquo;est une belle opportunit&eacute;, de faire perdurer les traditions, l&rsquo;h&eacute;ritage, et de poursuivre une belle histoire&nbsp;&raquo;.

Les souliers de Gianvito Rossi, qui vient de f&ecirc;ter les 10 ans de sa maison, aspirent &agrave; la perfection. Tout commence au studio, o&ugrave; les id&eacute;es fusent, et les croquis suivent. Le dessin se retrouve ensuite sur une forme plastique en 3D puis sur un mod&egrave;le de pied. Le seul moment o&ugrave; l&rsquo;ordinateur intervient, c&rsquo;est pour calculer les dimensions en fonction des pointures, sinon tout est fait &agrave; la main. Le choix des tissus, des peaux, la d&eacute;coupe et l&rsquo;assemblage : rien n&rsquo;&eacute;chappe &agrave; l&rsquo;&eacute;quipe du contr&ocirc;le qualit&eacute; qui n&rsquo;est pas la pour plaisanter, mais faire la diff&eacute;rence. L&rsquo;occasion de d&eacute;couvrir au passage les premiers mod&egrave;les masculins, que l&rsquo;on retrouvera &agrave; la rentr&eacute;e dans une nouvelle boutique rue du Mont Thabor, juste en face de celle que l&rsquo;on connait d&eacute;j&agrave;. Au total, chaque paire doit passer par 60 &eacute;tapes, avant d&rsquo;atterrir enfin en boutiques.

Gianvito Rossi passe la moiti&eacute; de son temps ici, le reste &agrave; Milan ou &agrave; voyager partout dans le monde. Il f&ecirc;te ce jour-l&agrave; sa fid&egrave;le collaboration avec le e-shop MyTheresa, qui a d&eacute;but&eacute; il y a maintenant 6 ans. Une entente parfaite entre les deux &eacute;quipes, qui partagent les m&ecirc;mes valeurs. &laquo;&nbsp;Il est important et assez fun pour moi de savoir qui porte mes chaussures.&nbsp;Et le fait d&rsquo;&ecirc;tre distribu&eacute; sur une plateforme comme MyTheresa me permet d&rsquo;offrir une v&eacute;ritable exp&eacute;rience, d&rsquo;aller au del&agrave; du simple achat. Nous essayons de susciter l&rsquo;&eacute;motion m&ecirc;me &agrave; travers un ordinateur ou un smartphone. &raquo;&nbsp; 

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Dans les coulisses de Gianvito Rossi

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